Cela faisait longtemps que je n’avais pas assisté à une soirée costumée. Et je trépignais d’impatience à l’idée de me déguiser. Mon chéri du moment était prêt depuis longtemps déjà et il m’avait déjà appelée plusieurs fois, mais vous savez bien ce qu’est une femme, non ?

Je comtemplais mon reflet dans le miroir, et je me trouvais plutôt sexy… Ma tenue, toute de voiles multicolores, laissait deviner mes courbes à chaque mouvement… Tout n’était que jeu de transparence…

Une douleur lancinante vint me vriller les tempes et je me doutais de ce qui m’attendait. L’excitation qui m’avait tenaillée toute la journée, se transformait, là maintenant, en un terrible mal de tête. Jamais, je ne pourrais sortir dans cet état.

Sachant que ma soirée était gâchée, la seule chose qu’il me restait à faire était de m’allonger et de dormir, je dis à mon chéri de partir sans moi. Autant qu’il y en ait un des deux qui profite de cette soirée !

Il enfila son costume de Zorro… Avec sa stature, il allait sûrement faire des ravages dans l’assemblée !

Je le laissais partir avec un pincement au cœur, à la fois dépitée de ne pouvoir le suivre, mais aussi, de le laisser seul, il était si sexy dans ce costume….

Après une petite heure de repos, j’ouvris les yeux et me sentis reposée, je décidais d’aller le rejoindre. Mais subitement, un doute jaillit en moi. Et s’il avait profité de mon absence pour draguer de jolies femmes ? Soupçonneuse, je troquais mes voiles contre une mini-jupe, des cuissardes, un bustier en cuir, je fardais mes paupières, appliquais un rouge vermillon sur mes lèvres pulpeuses… et chose importante, je fixais un loup sur mes yeux afin de ne pas être reconnaissable… De cette façon, je pourrais espionner mon homme ! et même,  le tester…

A mon arrivée, je l’ai vite repéré, et le comble ce que j’avais envisagé, se produisait bel et bien sous mes yeux.  S’arrêtant ici et là, butinant sans retenue, il égarait ses mains sur des hanches fines, sur des fesses rebondies. Je le vis en embrasser une à pleine bouche… 

J’allais vers lui d’un pas décidé, je voulais en avoir le cœur net : jusqu’où pourrait-il aller ? Je décidais de l’aborder, l’invitais à danser.

Je me collais à lui, sans aucune retenue, lui faisant comprendre que je désirais bien plus qu’un pas de danse..
Il me susurrât alors à l’oreille qu’il pouvait accéder aux moindres de mes désirs, qu’on pouvait s’isoler…

Me prenant la main, il me guidât dans un recoin sombre et commençât à m’embrasser. Mes sens s’éveillèrent aussitôt. Qu’il était grisant de faire l’amour ainsi, au vu et au su de tous. Je gémis de contentement et sans aucune pudeur, défis mon bustier. Mes seins furent aussitôt engloutis par une bouche vorace. Je sentis les mains de Zorro s’infiltrer sous ma jupe, écarter mon string et pénétrer mon intimité. Gémissante, j’écartais les cuisses, m’offrant encore plus à mon partenaire.

C’est alors qu’il me retournât contre le mur, défit rapidement son pantalon, prit son sexe dans sa main droite et le dirigeât avec impatience dans le mien. Il me pénétrât brutalement, et mes gémissements l’excitèrent à tel point qu’il jouit sans attendre.
Une fois cette union bestiale consommée, nous nous rhabillâmes en silence et nous séparèrent sans un mot.

Je rentrais rapidement chez moi, et j’attendis le retour de mon chéri…qui ne tardât pas à me rejoindre.

– Tu as passé une bonne soirée chéri ? lui demandai je
– Bof ! Je me suis ennuyé. Sans ma petite chérie, ce n’est pas pareil.
– Je suis sûre du contraire pourtant..
– Je t’assure ! Quand je suis arrivé là-bas, l’ambiance était vraiment nulle, à tel point qu’avec quelques copains, nous sommes partis ailleurs jouer au poker.
– Pardon ?

– Oui ! J’ai refilé mon costume à un pote qui n’en avait pas, et hop! Je me suis éclipsé pour aller jouer au cartes. En plus, il m’a appelé pour me remercier, il est tombé sur une « sacrée salope », il paraît qu’il s’est bien régalé…